Entre la demande et le jour J, 15 mois se sont écoulés et cela n’a pas été de tout repos. Il faut dire aussi que j’étais tellement excitée par ce mariage que j’ai voulu tout maîtriser de A à Z. Le début a été assez rapide : nous avons trouvé le lieu au bout d’une semaine et j’avais la robe de mes rêves en tête bien avant sa demande. Nous nous sommes ensuite occupés de trouver le traiteur et la photographe. Ce qui a été le plus difficile c’est de faire des choix et de trouver une cohérence entre toutes les inspirations qui nous plaisaient.

Au bout de 8 mois, nous avons un peu relâché le rythme. Tous les prestataires étaient à peu près bouclés. Enfin, sauf le DJ que nous avons trouvé grâce à un ami 1 mois avant le mariage ! Les deux dernières semaines ont été très intenses et stressantes car il restait beaucoup de petits détails à finaliser mais qui cumulés ont pris beaucoup de temps. Il faut dire que Raph a eu beaucoup tendance à repousser au lendemain en déclarant ” C’est bon, on est large” mais a réalisé les derniers jours que du temps, on allait en manquer!

Au début, nous nous étions fixés un budget assez bas, n’ayant pas vraiment conscience des prix. Et puis nous avons rapidement compris que l’univers du mariage, cela coûte cher et nous l’avons revu à la hausse. Il faut dire que nous ne voulions pas nous restreindre pour cette journée qu’on ne vit qu’une fois dans une vie. Nous souhaitions que ce soit un moment convivial et chaleureux et il nous a paru important d’axer notre budget sur le traiteur, le lieu ainsi que la photographe pour en garder des souvenirs inoubliables. L’autre gros poste de dépenses a été la robe. Aucune négociation possible là-dessus!

Nous avions au départ décidé de ne pas prendre de DJ, pensant pouvoir gérer une playlist. Finalement, à quelques semaines du mariage, cela a commencé à nous stresser et nous avons décidé d’en prendre un. Nous sommes arrivés à faire des économies sur la papeterie grâce à notre copine Anne-Sophie, graphiste, qui a géré toute la papeterie du mariage (merci encore!), sur la décoration (notamment le fleuriste) et sur les alliances que nous voulions très simples. Pour le retour, nous avons choisi une formule cool et économique : un camion à pizzas!

Comme nous envisagions au départ notre mariage en été, nous étions partis sur un mariage champêtre. Finalement, nous nous sommes vite aperçus que cela ne collait pas vraiment avec nos personnalités et avec le moment de l’année (l’automne). Trouver un thème nous a plus stressés qu’autre chose et nous avons finalement choisi de ne pas en avoir!

Pour trouver quand même une cohérence entre tous les éléments de déco, nous avons d’abord choisi les fleurs qui ont déterminé les trois couleurs dominantes du mariage (le blanc, le vert et le jaune). Nous nous sommes essentiellement fourni auprès de Skylantern (ils ont des super pompons) et Sostrene Grene pour la papeterie. Pour la décoration des tables, nous avons loué du matériel auprès de “Le Grenier de Rosa” à Nantes et “Les petits points de tout” à Rennes, une vraie mine d’or.

Nous avions à coeur de témoigner à nos invités notre reconnaissance pour leur présence (au mariage mais surtout dans notre vie) par de petites attentions. Nous avons fait faire des biscuits en forme de lama (Raph est d’origine péruvienne) ainsi qu’un CD de nos chansons d’amour préférées et un petit mot personnalisé pour chacun. Pour le reste (bar en palettes, les lettres lumineuses, plan de table et flèches directionnelles ,etc.) nous avons été bien aidés par nos familles et amies : tout est du DiY!

Nous cherchions un lieu pas trop loin de Rennes, où nous vivons, qui puisse loger une grande partie des invités et qui ait du cachet sans être hors de prix. Nous sommes tombés par hasard sur internet sur le site du manoir Belle-Noé. Dès notre arrivée, cela a été un vrai coup de coeur.

Notre choix s’était d’abord porté sur un photographe breton assez réputé dans le monde du mariage. Mais après avoir accepté de photographier notre mariage, il n’a plus donné signe de vie, malgré nos relances. A quelques mois du jour J, sans nouvelles, nous avons décidé de laisser tomber et avons repris nos recherches. Et si cette mésaventure a été très stressante, nous ne regrettons pas une seule seconde qu’elle nous soit arrivée car elle nous a permis de rencontrer THE photographe : Laëtitia de “Les histoires d’A”. Nous sommes tombés par hasard sur son compte Instagram et avons été tout de suite séduits par son travail. Nous avons rapidement pris contact avec elle et la rencontre s’est faite tout naturellement autour d’un verre. Laëtitia nous a tout de suite plu par sa sensibilité et sa gentillesse. Quel soulagement lorsqu’elle a accepté de faire partie de notre aventure ! Ses photos sont incroyables et tous nos invités nous en parlent encore.

La demande s’est faite le 16 août 2017, le 28 août nous avions trouvé la salle et le 28 juillet 2018 c’était le grand jour.
11 mois pour tout mettre en place, plutôt avec méthode même si à la fin c’est toujours un peu le rush.

La priorité était de trouver le lieu et la date, car toute l’organisation découle de ça. Une fois cela fait, nous avons pu nous occuper des prestataires : photographe, traiteur, vidéaste, fleuriste, coiffeur, maquilleur… et envoyer nos “save the date”. Les premiers essayages pour ma robe ont eu lieu en novembre, et j’étais déjà un peu en retard.

En février, les prestataires étaient bookés, les faire parts prêt à partir et j’ai pu me concentrer sur ma partie préférée : la déco.
Cette partie a été très chronophage car nous avons choisi de faire beaucoup de chose par nous même. Cela implique de la recherche, et des week-end consacrés aux DIY, mais quel plaisir !

Nous n’avons pas fait de rétro planning, mais régulièrement une mise à jour de la to-do liste pour avancer pas à pas et prioriser les tâches. Les 3 dernières semaines ont été très intenses pour finir tous les petits détails qui le jour J ont fait toute la différence.

L’avant veille, penser à bien vous entourer et à bien planifier votre journée d’installation car le stress et l’angoisse peuvent vite prendre le dessus, et à finir la journée par un bon moment. Nous sommes allés diner avec nos familles, témoins et demoiselles d’honneur. Un moment de partage et de joie qui a permis d’aborder le lendemain sereinement.

Le plus gros poste de dépense à clairement été le traiteur. Le traiteur inclus également le service et la vaisselle. Le traiteur était imposé par la salle, mais par chance c’est aussi le traiteur que nous souhaitions (nous avions travaillé pour lui pendant nos études). Au final, nous ne regrettons absolument pas car nous avons eu d’excellents retours de nos convives, qui nous en parlent encore.

Le second poste est bien évidemment la salle. En nous éloignant de Paris, nous avons pu profiter d’un lieu magnifique, avec toutes les prestations de qualité, pour un tarif plus raisonnable.

Ensuite, il faut compter les fleurs, c’est un budget qui n’est pas négligeable, surtout si comme nous vous souhaitez des fleurs bien précises. Nous avons été superbement accompagnés par Christelle sur ce point, elle a réalisé tous nos voeux.

Pour nos autres prestataires, notamment la photo et la vidéo, nous avons fais le choix de jeunes prestataires, les tarifs étaient plus abordables et la relation moins commerciale. Un choix que nous vous recommandons.

Pour la décoration, faire une partie soi-même est aussi une bonne façon de faire des économies. Par exemple, Bastien a réalisé l’intégralité de notre papeterie : save the date, faire-part, menus, plan de table … une économie non négligeable.

Pour nous deux, la salle et le traiteur étaient des postes prioritaires.
Pour Camille, pas de concession possible sur la robe et la déco.

Nous avons été aidés financièrement par nos familles respectives et pour cela nous les en remercions car cela nous a aussi permis d’avoir le mariage de nos rêves.

Camille : La décoration c’était clairement mon projet sur ce mariage.
Pour penser la décoration je me suis inspirée de trois sources :
1. Pinterest : une vraie mine d’or, variée et pleine de bons DIY. Attention cependant, des images qui font souvent rêver mais le prix n’est pas indiqué.
2. Instagram : et pas que sur les comptes de mariage d’ailleurs, les comptes déco sont tout aussi inspirants.
3. Les blogs : les bloggeuses qui se sont déjà mariés ou les blogs dédiés au mariage comme Un Beau Jour sont aussi une formidable source d’idée.

Nous nous étions mis d’accord sur le style du mariage avant que je me lance dans toutes mes recherches, et Bastien ne voulait pas du style rustique, donc nous sommes partis sur le végétal. Une fois le thème posé j’ai chiné chez les grandes enseignes comme Ikea, Zodio, Hema, H&M Home, Action, Sostrene Grene, Casa… qui permettent de se fournir à petit prix.
Pour les DIY, Sostrene est idéal, Leroy Merlin pour les coupes de bois, la peinture, la lasure ect … Et ensuite, sur internet : Amazon, Etsy et Aliexpress qui dépanne bien pour des petits détails à prix mini.

Lorsque nous étions étudiants, Bastien et moi travaillions comme serveur extra sur des mariages. Le traiteur pour qui nous travaillions, et qui s’est d’ailleurs avéré être le traiteur de notre mariage, travaillait déjà avec notre lieu de réception.
Pour mon premier extra, c’est donc à la Bergerie de Vaujoly que nous nous sommes rendus. Ca a été le coup de foudre immédiat pour ce lieu plein de charmes, superbement entretenu et tellement romantique. Il y 7 ans, je disais alors à Bastien que si un jour nous devions nous marier, ce serait là. Et c’est ce que nous avons fait.

Nous avons trouvé Julie par le biais d’instagram et plus précisément grâce à une photo qu’elle a faite d’une robe de Eleonore Pauc (ma créatrice). Grâce à cette photo j’ai trouvé LA créatrice de ma robe et nous sommes tombés sous le charme des photos de Julie.

Nous nous sommes ensuite rencontrés tous les 3 autour d’une bière pour échanger sur notre histoire, nos envies, son travail et puis rapidement on a eu l’impression de passer un bon moment avec une copine.