Un Beau Jour...

“La demande s’est faite un an avant la date du mariage, le 12 juillet 2012, très simplement : avec un petit coup dans le pif, en sortant d’un restaurant avec les frères et sœurs de Virginie, dans la nuit étoilée de La Réunion. Je voulais demander Virginie en mariage à La Réunion, son île natale, pendant ces vacances qui rassemblaient ses parents et tous leurs enfants et petits-enfants.

J’avais repéré un peu par hasard une bague au Bon Marché pendant les courses de Noël et je n’avais retenu que le nom de la marque, Ahkah. Je savais que c’était la bonne, mais je n’ai rien fait pour l’acheter pendant quelques mois et lorsque je me suis décidé à sauter le pas, elle n’était plus disponible. J’ai contacté plusieurs boutiques en France, en Europe et aux États-Unis, mais impossible de la trouver. Du coup, j’ai directement fait un mail à la maison mère, au Japon pour leur expliquer mon affaire et après plusieurs échanges, j’étais l’heureux propriétaire d’une magnifique bague de fiançailles…

Conseils aux futurs fiancés :
– Si vous prenez l’avion avant la demande en mariage, gardez la bague avec vous, mais pas forcément sur vous, car les douaniers trouvent louche ce qui reste dans les poches et vous risquez de vous faire griller en les vidant devant votre bien-aimée
– Ne pensez pas que prendre une taille au-dessus est judicieux sous prétexte qu’elle pourra la garder toute sa vie, car vous risquez de vexer – ça ne m’est pas arrivé – mais surtout vous serez bons pour aller la faire changer ou raccourcir – ça, ça m’est arrivé, et renvoyer une bague au Japon, c’est compliqué. ”

 

La liste

Le lieuChâteau de Kergurioné

Le photographe : Julien Monfajon 

Les tenues de la mariée: Robe église Laure de Sagazan, Robe mairie Ba&sh, Chaussures colisée de Sacha

La tenue du marié : Costume église Samson, Costume mairie ArrowChaussures BallyNœud papillon Cuisse de grenouille 

Le traiteurLa Maison Hébel

Les faire-part et livret de messe Clémentine Henrion

La location son et lumièreAloes à Vannes

Les fleurs : Océan à Auray

La photographe

Beaucoup de sensibilité et un coup d’oeil hors du commun : Julien Monfajon nous a bluffées en quelques séances photos.

« Un beau jour de mariage, une mariée m’a dit : « Julien, t’es un photographe romantique. Et c’est cool… ».

Je pense qu’elle a raison, et j’assume carrément ! C’est ce que j’aime dans le mariage : chercher les moments d’émotions, les traces d’amour quoi ! »

Les conseils du marié

1 – Ne pas se freiner sur le nombre d’essayages de robes, car ce sera sûrement la seule fois de sa vie où elle fera ça :)

2 – Ne pas s’en faire pour la météo (mais prévoir le pire). Plus facile à dire qu’à faire : je suivais heure par heure l’évolution des prévisions trois jours avant le mariage.

3 – Prendre une semaine avant le mariage pour peaufiner avec ses proches les derniers détails et passer du bon temps tous ensemble. Nos deux familles étaient déjà sur place la semaine avant le mariage pour nous aider à préparer décorations, location de choses diverses,… Même s’il y avait quelques moments de stress avant le jour J, c’était de formidables journées où nous avons profité de tous, notamment du frère de Virginie et sa petite famille qui habitent à Los Angeles.

4 – Prévoir le mariage sur tout un week-end pour faire durer le plaisir : accueil / apéro des invités le vendredi soir au troquet du coin, fête le samedi, brunch le dimanche. Il était primordial pour nous que le maximum d’invités fassent connaissance avant le mariage. Nous avions donc donné rendez-vous à tous ceux présents sur place le vendredi dans un bar à cocktails dans le coin. La mayonnaise a pris et nous étions très heureux de voir réunies les deux familles de nos deux familles et tous nos amis sympathisant tranquillement avant la folle journée du lendemain.

  • L'organisation

    ” Nous avons commencé à organiser le mariage quelques jours après ma demande alors que nous étions en vacances à La Réunion chez les parents de Virginie, soit une bonne année avant.

    Nous avons pris le temps de tout organiser, même si c’est toujours un peu le rush à la fin. On avait deux dates : une pour le civil et une pour le religieux. Étant celui avec le plus d’invités, durant tout un week-end et étant loin de chez nous, le religieux est celui qui nous a pris le plus de temps. Le civil s’est organisé trois semaines avant, hormis la réservation de la salle qui était bien avant et les démarches administratives un peu longuettes. “

  • Le budget

    ” Dans le budget, le plus important pour nous était d’avoir un traiteur travaillant de bons produits et ne réalisant pas de plats faussement sophistiqués.

    La seconde chose la plus importante était d’avoir un lieu qui nous ressemble – ce qui est difficile car il faut savoir répondre à la question : qu’est-ce qui nous ressemble ? Nous avions tout d’abord pensé à louer une grande maison de famille avec un parc, mais cela était trop compliqué, alors nous avons choisi un petit château, près de la mer et isolé dans la nature.

    Ensuite, nous voulions impérativement un photographe professionnel, car nous ne voulions pas que des amis ou des membres de notre famille ne se gâchent la fête en se faisant un devoir d’immortaliser tout ce qui bouge. Un photographe est là pour rendre au mieux l’atmosphère du mariage, capter tous les instants importants mais aussi ceux que vous ratez en tant que mariés et en faire de magnifiques souvenirs. On doit dire qu’avec Julien nous avons été comblés !

    Enfin, le poste de dépense qui vient souvent après ceux-ci est l’animation musicale, mais pour nous ce n’était pas une priorité. Nous avons simplement louer enceintes, caissons de basse, quelques jeux de lumière et une machine à fumée, et nous nous sommes relayés pour faire les DJ en herbe.

    On s’est fait un Google Spreadsheet pour noter les dépenses, faire les estimations, compter les invités à qui on avait envoyé le faire-part, qui avaient répondu, etc. C’est très pratique, car on pouvait l’éditer de n’importe où, n’importe quand. “

  • De belles inspirations

    “Internet, blog, blog, blog, Pinterest, blog ! Tous les jours je regardais tous les blogs que je connaissais. Je partageais avec Paul ce que je trouvais sur Google Doc et il lisait parfois :)
    Je regardais tous les blogs mariages.

    L’inspiration était plutôt champêtre tout en essayant de mettre notre touche un peu rigolote mais pas trop fille car je voulais que Paul puisse se retrouver dedans.

    On a presque tout acheté chez Ikea, puis un peu sur Internet et dans des magasins comme le BHV.

    Pour le cadeau des invités, nous avons tout de suite pensé à faire des petits mignonettes de rhum arrangé de La Réunion. Mes parents et des amis à eux en ont concocté plusieurs litres, nous avons commandé les bouteilles sur Internet et Paul, sa sœur Clémentine et leur père ont fait l’étiquette.

    Clémentine a aussi réalisé le faire-part et l’illustration du livret de messe. Elle a fait une dessin magnifique qui nous correspond parfaitement !”

  • Un lieu de rêve

    “Nous voulions absolument être près de la mer. Le tout était de choisir laquelle.

    À La Réunion, chez les parents de Virginie, ça aurait été magnifique, mais il était évidemment impossible de demander un tel effort financier à nos invités et nous n’avions pas le budget pour une telle folie. En Bretagne où j’ai quelques attaches, mais avec une météo incertaine. En Provence, région que nous aimons beaucoup, où le temps est souvent favorable à une fête en plein air toute la nuit, mais sans réelle attache.

    Nous avons donc choisi la Bretagne et particulièrement la région de Crac’h / Saint Philibert / La Trinité-sur-Mer, que j’ai faite découvrir à Virginie il y a plusieurs années et que je connais depuis mon enfance. Ayant eu l’immense privilège de pouvoir nous marier à la chapelle de Saint Philibert avec le père Jean-Pierre Randriamahénina, nous avons chercher un lieu dans le coin.

    Nous avons visité huit lieux, quasiment tous des châteaux. Nous voulions un lieu classe mais sobre, avec le plus possible de verdure autour, proche de la mer et pas forcément avec tout le service inclus. Nous avons choisi le château de Kergurioné qui réunissait tous ces critères.”

  • Un photographe de talent

    J’ai découvert Julien Monfajon par l’article à propos de son mariage avec Aurélie sur “Un beau jour”. J’ai lu qu’il était photographe, je suis allé voir son site et j’ai trouvé son travail magnifique. J’en ai parlé à Paul, il a accroché et on a choisi de contacter Julien. On l’a rencontré quelques temps après autour d’un café pour qu’il nous présente un peu plus ses clichés, nous parle de sa manière de bosser et qu’on dise ce qu’on attendait. On s’est bien marré et il correspondait à ce qu’on cherchait : un professionnel capable d’être partout tout en étant discret et super cool !